Le droit se meurt

Conférence Spectacle avec Alain Bressy, sur le Droit, sur nos Droits,
Ou « LA DYNAMIQUE DU BLAIREAU »

Ancien magistrat (ancien juge d’instruction et vice-président du Tribunal de grande instance de Bergerac) et activiste culturel, le « blaireau » résistant Alain Bressy se met en scène pour décrypter le monde complexe du Droit, des Libertés, de la Justice et, en résumé de la Démocratie.
Droit et Justice sont des mal-aimés. Dommage car ils sont les pilliers des libertés. Ainsi, tout au long de sa carrière, il est intervenu du CM2 à l’Université pour les expliquer. Mais à la démarche pédagogique initiale se sont greffés peu à peu des messages d’inquiétude et de colère qui l’ont poussé sur scène dès 2011. Depuis, l’urgence est devenue un Etat et le Droit élaboré en silence. La scène est plus qu’une leçon de choses…

Thur Écologie & Transports vous invite à venir VOIR et ÉCOUTER le spectacle d’Alain BRESSY « Le Droit se meurt »

Le JEUDI 19 MAI 2016 à 20 h à Saint-Amarin – Salle du CAP

Le but d’Alain Bressy : Expliquer, faire réagir, résister, réveiller les consciences !

La théâtralité de cette conférence gesticulée permet au public d’entrer facilement dans le monde, dans l’histoire du droit et de la justice pour mieux comprendre le désastre actuel. Dès lors, la peur de l’avenir, la peur de l’autre s’installent et le ciment de toute société –la cohésion sociale- s’effrite pour faire place à l’extrême ou à la désillusion. C’est pourquoi le Citoyen-Blaireau, solidaire par nature, se rebiffe au fond des bois…

Entrée libre – Plateau à la sortie

Le Droit à l’envers et en s’amusant…

Je mens donc je suis …
… ou l’histoire d’un homme de Loi découvrant que les mensonges, qui font naturellement partie de son quotidien professionnel vont bien au-delà et gangrènent toute une société jusqu’à devenir, dans le même temps et le même espace, à la fois une réussite sociale pour le menteur patenté et celui de la justification du désespoir pour les victimes du mensonge (les promesses –mensongères- n’engagent que ceux qui y croient, disait un « tragédien politique » célèbre).
Le personnage se raconte les (finalement) petits mensonges du justiciable et puis, en une spirale hystérique, les monstrueux de nos sociétés, sitôt impunis, sitôt oubliés et qui pourtant, violentent encore plus le Droit.

 

Le Droit se meurt

Il n’y a pas de bonheur sans libertés et pas de libertés sans un droit pour les garantir et une justice pour les faire respecter. Depuis la révolution française, le législateur a construit en ce sens un système unique en Europe composé de droits personnels et collectifs, droits du quotidien.
Au nom d’une idéologie et de l’inéluctable Crise, le XXIème siècle s’est mis à les confisquer au peuple, silencieusement, jour après jour, en organisant, dans le même temps, la casse de l’institution judiciaire et celle du service public.
Et puis il y a les conséquences sur nos droits d’un état – durable – d’urgence à rallonge constitutionnelle… Les Français méconnaissent et même, mésestiment, Droit et Justice au point qu’il est plus facile pour les pouvoirs successifs de les déliter discrètement.
Pour rendre lisible une information aussi complexe, il fallait bien la forme magique et ludique du spectacle qui entremêle pédagogie et onirisme avec, en scène, l’histoire des institutions jusqu’à l’actuelle dérive et l’évocation symbolique du « Citoyen Blaireau », plus futé qu’on ne le dit, démocratie à rayures, qui se rebiffe, carrément et, au fond des bois, lance son appel contre la Grande Confiscation et l’Héroïque Reconstruction…
Un spectacle à recommander à tous ceux qui sont concernés par la Justice et le Droit, c’est-à-dire, en fait à nous tous. Puisque sans justice plus de société, du moins plus de société vivable et viable…

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