Extractivisme, ou exploitation industrielle de la nature

Conférence – débat

Extractivisme ou exploitation industrielle de la nature

Mardi 25 avril – 19h30 – au CAP à St Amarin

Projection du film MINE DE RIEN

de Matthieu Soudais et Eloise Lebourg

En présence de Anna Bednik – journaliste indépendante 

Auteure du livre « Exploitation industrielle de la nature : logiques, conséquences, résistances »

 L’heure est à l’intensification de l’exploitation des ressources naturelles : forêts, minerais, pétrole, gaz (et de schiste), sable, eau douce, faune sauvage, terres fertiles… Les raisons : l’extractivisme serait synonyme de croissance économique, d’emploi, permettrait d’assainir les finances publiques, de diminuer la dette publique etc.

 Mais ce secteur d’activité

– ne produit pas d’emploi

– est gourmand en finances publiques : aides publiques, dégrèvement, défiscalisation

– les bénéfices reviennent aux actionnaires (privatisation des profits), les coûts en matière de dépollution et de santé à la collectivité (socialisation des pertes).

De la forêt amazonienne aux Pyrénées, les constats sont les mêmes : environnement pollué, développement de multiples pathologies pour les salariés et les populations locales, situation économique catastrophique lors de l’arrêt des exploitations.

1700 sites miniers en France. Tous sont à dépolluer, y compris ceux dont il est dit qu’ils l’ont été, donc « mis en sécurité » et « décontaminés »

« Ce film vous montre la lutte d’un petit village ariégeois contre la réouverture d’une mine et vous dévoile les conflits d’intérêts, les enjeux politiques, les conséquences sociales, environnementales et sanitaires de cette industrie » Mediacoop.

Anna Bednik , auteur du livre « Exploitation industrielle de la nature : logiques, conséquences, résistances » démontre comment ce choix d’une politique « extractiviste » construit sur le modèle du productivisme, appliquée sur l’ensemble du globe, mène vers une catastrophe écologique générale. Et à travers les luttes des populations concernées, contre cette politique, qu’elle a étudiées, se pose la question de quelles alternatives possibles, ici et maintenant.

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