En haute mer, le verre est à moitié vide
Du 7 au 18 mars s’est tenu au siège des Nations-Unis à New-York la quatrième Conférence BBNJ (sur le droit de la mer, portant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale). Cette session intergouvernementale devrait être un instrument juridiquement contraignant se rapportant à la Convention de l’ONU ad-hoc.
Le fait est que le gigantisme océanique est situé au-delà des zones sous responsabilité des Etats côtiers, mais dont la fréquentation s’amplifie significativement ces dernières décennies. Or, sa préservation écologique n’a pas moins d’importance que celle du plancher des vaches. Le transport maritime, la pêche, la recherche scientifique, l’exploration des grands fond, la pose de câbles… voire de pipelines. Bref, un flux continu et croissant repose sur un vide juridique en mal de protection de cet environnement.