Journées anti-nucléaire

Appel de la Coordination antinucléaire à actions décentralisées partout en France

JOURNEES D’ACTIONS

les 21 & 22 OCTOBRE 2023

La Coordination Anti-Nucléaire appelle tous les collectifs anti-nucléaires (et pas que !) à mener des actions les 21 & 22 octobre sur tout le territoire devant ou à proximité d’une installation nucléaire, d’un lieu de pouvoir nucléocrate ou tout autre lieu qui paraîtra judicieux.

L’objectif de cette journée d’actions décentralisées est d’attirer l’attention dans un contexte de plan de relance du nucléaire et de rappeler toutes les pollutions que le nucléaire impose à tout le vivant : la terre, l’eau, l’air, la biodiversité… autour d’un slogan commun à décliner sur une banderole, dans des textes, et/ou lors d’une réunion publique d’information.

Les actions en Alsace :

Mulhouse et Colmar, samedi  21 octobre

Le matin : installation d’un déroulé de banderoles sur des ponts, entre Selestat et Mulhouse.
L’après-midi,  » défilé et casserolade  » : RDV à 14H00, place des Victoires – Mulhouse, pour dénoncer notamment la problématique des métaux irradiés – à utiliser au quotidien – notamment en casseroles (le futurTechnocentre).
                                            Strasbourg & Heiteren, dimanche 22 octobre

A 10H00, l’association Stop Transports-Halte au Nucléaire procédera à l’inauguration officielle de la nouvelle « Place de la République sans nucléaire » devant la Préfecture, place de la République à Strabourg.

A 17H00, Stop Fessenheim a le plaisir d’inviter le public à une conférence, donnée par André Hatz, sur le « Technocentre » à la Salle polyvalente de HEITEREN ;et si on vous en disait un peu plus quant à ce projet de Centre nucléaire de ferraillage, de refonte et de dissémination de métaux radioactifs ?  

 Non, le nucléaire ne sauvera pas le climat !

Non le nucléaire ne sauvera pas le climat, c’est un mensonge que de le prétendre décarboné ; c’est une industrie extrativiste qui contribue au réchauffement climatique, tout en répandant dans l’environnement de dangereux éléments radioactifs responsables de dégâts sur la santé. Qu’avons-nous à gagner à la « concurrence » entre les catastrophes climatiques et nucléaires conduisant à un véritable négationisme du péril nucléaire ? On peut combattre les deux par une politique de sobriété ….La spécificité des installations d’énergies renouvelables est qu’une fois construites elles ne nécessitent plus rien, plus d’achat de minerai polluant, elles ne créent plus de déchets mortels pour des milliers d’années ni ne réchauffent leur environnement. Elles utilisent l’eau, le vent, le soleil disponibles gratuitement.

L’extraction du minerai d’uranium et son transport impactent gravement l’environnement loin de France. Ce minerai provient du Niger, de Russie, du Kazakhstan notamment.

Les multiples opérations de traitement de l’uranium préalablement à sa mise en forme de « combustible » engendrent consommations d’énergie, pollutions, nombreux transports, rejets de Gaz à effet de serre (GES) très importants .

Ce qui n’empêche pas de prétendre que l’électricité nucléaire est décarbonée !

Il est exact qu’en fonctionnement les réacteurs n’émettent pas de GES, mais par contre la fission de l’uranium génère de nombreux radio-éléments de la plus haute dangerosité pour les organismes vivants, restant radioactifs pour des temps infinis à échelle humaine.

Ces déchets radioactifs s’accumulent, les sites de stockage et les piscines de refroidissement débordent et le projet d’enfouissement à Bure est très contestable.

Les installations nucléaires rejettent en permanence dans leur environnement des éléments radioactifs nocifs pour la santé. Elles nous menacent d’accidents atomiques, voire de catastrophe touchant une partie de l’Europe.

Les centrales réchauffent l’environnement :

Les centrales nucléaires ont un mauvais rendement thermodynamique elles n’utilisent qu’un tiers de la chaleur produite en rejetant les deux autres tiers dans l’eau et dans l’air, contribuant ainsi au réchauffement climatique.

Le nucléaire ne sauvera pas le climat, il en subira plutôt les conséquences, les centrales atomiques sont vulnérables aux événements climatiques (inondations, sécheresse), et aux séismes imprévisibles.

– Non seulement les usines nucléaires fragilisent le pays face au terrorisme ou en cas de conflit, mais de plus elles permettent, entretiennent et développent l’armement atomique. Quant au personnel qui gère la force de frappe, leur sort est peu enviable.

Comment alors imaginer qu’on puisse être écologiste sans combattre cette technologie, mortifère, lourde, coûteuse, qu’est le nucléaire, à laquelle renoncent nos pays voisins au profit des énergies renouvelables, domaine dans lequel la France accumule les retards.

Renouveau de la lutte antinucléaire

« Le mouvement antinucléaire s’organise pour contre-attaquer la relance du nucléaire »

La décision de l’essentiel de la mouvance antinucléaire, jusque là divisée, de se regrouper pour des actions communes.

Deux événements récents engagent la relance des luttes antinucléaires :

– La décision prise au Larzac le dernier 6 aout par l’essentiel de la mouvance antinucléaire, jusque là divisée, de se regrouper pour des actions communes.

« L’assemblée qui s’est tenue ce 6 août, s’organise pour contre-attaquer la relance du nucléaire militaire et civil, et tous les projets qui en découlent. (…) 
Ce rassemblement marque une étape historique dans la relance de l’opposition à la société nucléaire ». 



– L’appel de plus de 1000 scientifiques : https://appel-de-scientifiques-contre-un-nouveau-programme-nucleaire.org/signature/formulaire,

 

De nombreuses convergences s’opèrent lors des derniers mois entre collectifs en lutte contre des projets polluants et imposés sur tout le territoire national, et construisent peu à peu un rapport de force et un levier de pression important face aux atteintes importantes que les  dernières lois font peser sur le droit de l’environnement.

Des actions décentralisées sont ainsi projetées par les coalitions contre les Fermes-usines, RAFU le 7 octobre, d’autres par la coalition contre les projets routiers, la Déroute des Routes, les 20 et 22 octobre.

Si, près de chez vous, il existe des luttes contre un projet routier ou un projet agricole industriel, il serait souhaitable de prendre contact avec ces groupes : nos évènements doivent pouvoir s’articuler, voire converger, sans se concurrencer.
C’est l’enseignement tiré de la dernière assemblée de la coordination antinucléaire, lors des rencontres des Résistantes au Larzac de cet été !

A la rentrée, la coordination nationale s’est subdivisée en 5 coordinations régionales ; ceci s’étant matérialisé, entre autres, par des listes mails que vous pouvez demander à rejoindre :
• Paris – Île de France incluant Nogent-sur-Seine
• Nord – Ouest : Les centrales le long de la Loire, Penly, Palluel, Pointe Bretonne, Nord-Cotentin
Nord – Est : Cattenom, Chooz, Graveline, Bure et son territoire nucléarisé, Valduc, Fessenheim
• Sud – Ouest : Blayais, Golfech, Civaux
• Sud – Est : Toute la Vallée du Rhône jusqu’à Narbonne-Malvesi

La coordination antinucléaire se réunit régulièrement lors d’assemblées au niveau national, la prochaine aura lieu le 16 décembre à Paris, vos groupes sont invités à y participer : notez la date dans vos agendas !

Les actions du 22 octobre seront relayées massivement par l’ensemble des organisations présentes dans la Coordination Anti-Nucléaire : c’est donc l’occasion d’être visible partout sur le territoire et de faire du bruit médiatique contre le nucléaire et son monde pollué !

La Coordination Anti-Nucléaire : https://coordantinucleaire.noblogs.org/

Pour toute information complémentaire, nous contacter par mail : stopfessenheim@gmail.com

Enfin, tout comme Fabrice Nicolino, nous demandons toujours et encore

Des coquelicots

 

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