GCO ou le couloir à camion

Sans surprise à Strasbourg

l’autoroute GCO est bien un couloir à camions

Fin 2021, les autorités ont ouvert le grand contournement ouest de Strasbourg. Aujourd’hui, dénonce l’auteur de cette tribune, elles continuent de vanter les mérites de cette autoroute, pourtant indéfendable. Voici le bilan.

Bruno Dalpra est militant écologiste, membre du collectif GCO non merci et adhérent de l’association Alsace Nature. Il est interviewé par Reporterre peu avant Ce 14 septembre.

Le contournement ouest de Strasbourg, dit COS ou GCO (grand contournement ouest), est une autoroute à péage de 24 kilomètres qui contourne Strasbourg par la périphérie. Sa construction a été concédée début 2016 à l’entreprise Vinci. D’une utilité fortement contestée par les associations de défense de l’environnement et sous le coup de sept avis défavorables d’organismes d’État, dont l’Autorité environnementale et le Conseil national de la protection de la nature, le projet a tout de même vu le jour fin 2021.

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TET reprend son cycle de Projections-Débats

Après de longs mois d’absence… Enfin…
Nous reprenons nos Projections-Débats
avec, en avant première du Festival du Film
qui se déroulera entre le 6 et le 27 novembre
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LA FABRIQUE DES PANDÉMIES
de Marie-Monique ROBIN, au CAP à St-Amarin, ce 8 octobre à 19h30.
La projection suivie d’un débat avec la réalisatrice

De quelle démographie

Quel avenir démographique ?

En début de cet été, je vous proposais de prendre connaissance des liens sur ce difficile sujet à plus d’un titre. Mais, il importait pour moi notamment, d’insister à publier sur la démographie du XXI° siècle. Bonne lecture.

Huit milliards de personnes vivent (ou survivent) sur la Terre aujourd’hui, affirment les Nations-Unies. Un début d’encombrement planétaire par un peuplement s’intensifiant, telle semble être l’instinctive destinée de l’humanité promue à un avenir qui s’annonce sombre vu la situation économico/socialo/environnementale. Cet inquiétant présent est dû à deux facteurs qui pour l’heure paraissent inéluctables : 8 Mds, en premier lieu, c’est autant de bouches à nourrir, à vêtir, à soigner, à chauffer, à cultiver ! Or l’actualité du monde affiche qu’un bon tiers de la population « crève » de misère, pendant qu’un cinquième d’une autre minorité l’exploite et la tourmente. En second lieu, c’est cette fraction, qui dirige, qui compte, qui spécule et qui tue, autant les humains que la nature. Utiliser les ressources naturelles pour la satisfaction de tout un chacun est le b-a-ba de l’existence, mais se pose la question de quel anthropocène, pour quelles satisfactions de quels besoins et à combien ?

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Limiter la démographie humainement

Réduire la population en se fondant sur

les droits humains, c’est possible

Alors que nous frôlons les huit milliards d’individu-es sur la Terre, un natalisme obscurantiste a le vent en poupe à la multiplicité… Or nous ne pourrons jamais, notamment, nous nourrir toustes convenablement si nous allons au-delà de dix milliards.

Afin de remettre sur l’établie des projections pour le futur la question de la démographie galopante doit nous interpeller.

Reporterre vient de publier une étude sur une réduction choisie de la population mondiale :

Réduire la population en se fondant sur les droits humains, c’est possible

Comment « désinciter » à l’enfantement ? Certains États ont fait le choix de politiques coercitives mais « une politique démographique réussie est une approche fondée sur les droits humains et le bien-être ». Enquête [4/4]

(Les liens supplémentaires sont indiqués sur la première partie de cette étude)

https://reporterre.net/Reduire-la-population-en-se-fondant-sur-les-droits-humains-c-est-possible

Des impérialismes

Des impérialismes

Cet article, s’il n’est pas proprement un sujet écologique, il l’implique toutefois, tant des origines historiques fondamentales influencent notamment sur la biosphère. Les temps troubles que nous avons commencé à subir depuis ces dernières années, et qui vont s’accentuant proviennent du capitalisme et de la concurrence effrénée que se font les classes dirigeantes, au mépris de la nature et des populations. L’impérialisme est antinomique avec l’écologie, celle-ci a besoin d’harmonie, de rythmer son temps, de diversité… (ce qui est irrationnel pour un financier, ou un vendeur d’armes).

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« Toute notre action est un cri de guerre contre l’impérialisme et un appel vibrant à l’unité des peuples contre le grand ennemi du genre humain : les Etats-Unis. »

Ernesto Che Guevara – Message à la Tricontinentale en 1967

Cet article est inspiré d’un dossier du journal en ligne A l’encontre, lui empruntant de larges extraits sur l’impérialisme à travers – mais pas uniquement – la Russie de Vladimir Poutine.

L’impérialisme est l’action politique d’un Etat cherchant à conserver ou à étendre sa domination sur d’autres Etats, d’autres peuples, d’autres territoires. Les prétentions expansionnistes d’un tel régime peuvent aussi bien être pratiquées directement (militairement) que par l’intermédiaire de sphères d’influences économiques, politiques, judiciaires, culturelles, technologiques, bref, hégémoniques. Comprenons le colonialisme et son avatar, le néocolonialisme, comme une expression impériale. Ainsi, la Russie envahissant l’Ukraine témoigne de la forme impérialiste la plus directe et la plus violente possible.

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